L‘avocat, un soutien technique nécessaire tout au long de la procédure d’indemnisation
En juillet 2021, le Cabinet LG est saisi par une victime violemment attaquée par un chien American Staffordshire. Elle est littéralement mutilée et son pronostic vital est engagé. Elle est hospitalisée pendant de longs mois.
En juillet 2022, le Fonds de Garantie des Victimes saisi par le cabinet LG, accepte amiablement, en l’état de la gravité des séquelles de la victime, de verser une provision et donne son accord sur la désignation d’un médecin expert. L’accord est directement transmis pour homologation au Président de la CIVI.
Si le Fonds de Garantie des Victimes règle sans délai la provision, nous attendons pendant plusieurs mois la désignation de l’expert par la CIVI, et ce malgré plusieurs relances du Fonds de Garantie et du Cabinet.
Parallèlement, nous commençons à préparer l’expertise médicale à venir en saisissant le médecin recours qui sera aux côtés de la victime, et organisons un rendez-vous entre eux.
La semaine dernière, soit près de 20 mois après les faits, la CIVI a rendu sa décision, a homologué l’accord et a désigné un expert médical.
Le parcours indemnitaire est loin d’être terminé mais les choses avancent.
Face à la lenteur du parcours indemnitaire dû à la longueur du parcours de soins, et de la durée des procédures pénales et indemnitaires, la cliente s’estime triplement victime.
Le rôle de l’avocat en réparation du dommage corporel prend alors tout son sens : épauler les victimes, se battre à leur côté pour défendre leurs intérêts, étape après étape, ne jamais rien lâcher, construire le dossier, maîtriser toute la technicité de la matière, gérer les procédures et la charge mentale qu’elles impliquent, et toujours les accompagner
Maître Anna Leszczynski & Maître Jade Gonnet